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"La voix des sans voix" 

Norbert Elias définit l’Etat comme étant le seul détenteur légitime du monopole de l’usage de la force, on peut donc affirmer par la même que le peuple est le seul détenteur légitime du monopole de la contestation.

Contre lois, institutions et matraques la « vox populi » s’élève comme unique moyen légitime de crier son désaccord et ce depuis le début de la cité et jusqu’ à nos jours.

L’art a toujours était un champ et un espace de liberté absolue pour clamer ses idées, ses rêves et son mécontentement.

Que ce soit le rap « la voix des sans voix »,le street art sous toutes ses formes et depuis ses débuts ou tous les sports s’accaparant de l’immobilier urbain ,toute la culture urbaine prend son essence dans ce besoin de se faire entendre, ce besoin de se faire voir, ce besoin d’exister, cette nécessité de contester pour essayer de changer sa condition humaine et l’améliorer, ce rêve de tout à chacun d’être plus heureux là où il vit.

Érigez vos murs gris et vos barbelés, nous on continuera à planter nos arbres et nos fleurs disent nos jeunes et nos artistes. A coups de peinture, de poésie, de rap et de bruit de skates qui cognent sur le bitume, l’espoir dans une vie meilleure, dans une ville meilleure se chante et se dessine chaque jour.

A-Team

Le droit de dire, le devoir de taire ?!!

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« Si l’on ne croit pas à la liberté d’expression pour les gens qu’on méprise, on n’y croit pas du tout. » Noam Chomsky

Qu’a-t-on le droit de dire ? Qu’a-t-on le devoir de taire ?!

Dans une époque où à cause des réseaux sociaux tout à chacun peut clamer haut et fort tout ce qui peut lui passer par la tête comme idées ,opinions et bêtises ; on se retrouve à observer une déferlante de moralisateurs à deux sous, entre politiques ,journalistes et autres intellectuels d’Etat qui essayent d’uniformiser le discours et étouffer toute voix contraire à leur propagande.

C’est bizarrement ces mêmes bien-penseurs qui font de la liberté d’expression leur cheval de bataille, pour ne pas dire de Troie et de paille.

Et voilà que même les artistes-les supposés ou prétendus détenteurs absolus de cette liberté de dire et ce depuis fort longtemps, se voient bannis, hués et pointés du doigt quand leur production ou leur discours ne correspond pas à la pensée unique, au politiquement correcte et dominante de ces mêmes « défenseurs de la liberté ».

Rien de nouveau me dira-t-on, l’intellectuel d’Etat a toujours eu droit à un mégaphone alors que l’intellectuel critique a toujours eu droit à la baïonnette.

Ce constat frise le ridicule quand un artiste qui dénonce le terrorisme et veut rendre hommage à ses victimes se voit interdire cette même scène qui a connu l’horreur et la barbarie.

Ne plantez surtout pas de fleurs là où le sang a coulé, ne clamez pas la paix là où la violence la plus horrible a frappé, surtout fermez votre bouche et continuez à avoir peur.

C’est tout ce qui m’est venu à l’esprit quand j’ai appris que Médine risquait d’être interdit de se produire au bataclan.

Un certain vendredi 13 novembre est passé par là, un certain 11 septembre aussi, leur gout était amer, mais l’amertume de voir interdire des artistes de se produire contre la haine et pour la paix n’a malheureusement pas de date, et elle est aussi amère que le reste, voire plus.

Une sensation de gâchis, d’imposture, de dictature, bonjour nous sommes en 2018, Galilée est mort, vive le conservatisme moralisateur, et votre terre continuera à être plate même après que l’homme ait marché sur la lune.

A-Team

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